Meta propose des primes de 100 millions $ aux salariés d’OpenAI
Mark Zuckerberg offre des primes de 100 millions de dollars aux salariés d’OpenAi, mais personne n’accepte de le rejoindre.
Alexandre PlunianPublié le Mis à jour le
La guerre de l’intelligence artificielle ne se joue pas seulement sur les modèles, mais aussi (et surtout) sur les talents. Et ces derniers valent aujourd’hui une véritable fortune.
Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, Meta aurait tenté de débaucher plusieurs employés clés de son entreprise avec des primes à la signature dépassant les 100 millions de dollars.
Une information lâchée dans un podcast en famille
C’est dans le podcast de son frère Jack que Sam Altman a révélé cette histoire. Calmement, presque en souriant, il évoque la stratégie agressive de Meta pour attirer les meilleurs chercheurs IA de la planète. Mais il l’assure :
« Aucun top talent n’a quitté OpenAI pour ça ».
L’argent ne suffit plus pour attirer les talents ? Ou est-ce que la mission d’OpenAI reste, malgré tout, plus séduisante que les chèques à neuf chiffres ?
Investir dans l'intelligence artificielle en 2025 : guide complet pour profiter de la prochaine révolution technologique | Le média de l'investisseur
Découvrez 3 méthodes pour investir dans l'intelligence artificielle et profiter de la croissance qu'offre cette nouvelle industrie.
Le média de l'investisseur
Meta veut rattraper son retard (à n’importe quel prix)
Depuis plusieurs mois, Meta met les bouchées doubles pour revenir dans la course à l’IA et tenter de rivaliser avec ChatGPT et Claude.
Pour cela, Mark Zuckerberg a décidé de frapper fort :
Lancement d’un super-laboratoire d’IA pour former 50 talents triés sur le volet.
Des rémunérations délirantes pouvant grimper jusqu’à 9 chiffres (bonus compris)
14 milliards de dollars investis dans Scale AI
Meta ne veut plus être un suiveur et a pour ambition de mener la danse.
Culture d’entreprise : le vrai point faible de Meta ?
Si personne chez OpenAI n’a cédé à ces offres, c’est peut-être parce que la culture d’entreprise de Meta séduit peu. Sam Altman l’explique :
« Je respecte beaucoup Meta, mais je ne pense pas qu’ils brillent par leur innovation. »
Pour les talents IA, l’image d’une boîte trop corporate et trop bureaucratique ne donne pas envie.
À l’inverse, OpenAI ou Anthropic continuent de faire rêver avec leur ambition et leurs collaborations prestigieuses.
La guerre des cerveaux est lancée. Et chaque talent vaut désormais des dizaines, voire des centaines de millions.