Comment le refus fracassant de l'avocat de Robinhood fait grimper l'action de 55%
Dan Gallagher bouleverse Wall Street : l'avocat star de Robinhood refuse la présidence de la SEC. Un choix audacieux qui propulse l'action vers des records hist
Margot MaravalPublié le Mis à jour leLe suspense est à son comble à Wall Street ! Dan Gallagher, pressenti comme favori à la présidence de la SEC, crée la surprise en refusant catégoriquement ce poste prestigieux. Le directeur juridique de Robinhood préfère rester dans le privé, provoquant une onde de choc sur les marchés financiers.
Résumé :
Dan Gallagher refuse officiellement d'être considéré comme candidat à la présidence de la SEC
L'ancien commissionnaire affirme pouvoir avoir plus d'impact en restant chez Robinhood
Cette décision propulse l'action Robinhood à des sommets, avec une hausse de 4,45%
La succession de Gary Gensler à la tête de la SEC reste désormais grande ouverte
Alors que la Securities and Exchange Commission (SEC) s'apprête à tourner une page de son histoire avec le départ programmé de Gary Gensler le 20 janvier prochain, un nouveau rebondissement vient bousculer la course à sa succession. Dan Gallagher, actuel directeur juridique de Robinhood et ancien commissionnaire de la SEC, était jusqu'ici considéré comme le grand favori pour prendre les rênes du régulateur américain.
Dans une déclaration qui a créé une onde de choc à Wall Street, Gallagher a formellement écarté cette possibilité lors d'une interview accordée à CNBC, bouleversant ainsi tous les pronostics.
Un refus inattendu qui fait sensation
La nouvelle a surpris l'ensemble de la communauté financière. Dan Gallagher lors de son intervention sur CNBC, a déclaré sans ambiguïté :
Cette annonce, aussi franche qu'inattendue, révèle une position mûrement réfléchie de la part du directeur juridique de Robinhood.
Les motivations de Gallagher s'avèrent particulièrement intéressantes. Plutôt que d'opter pour le prestige de la présidence de la SEC, il affirme sa conviction de pouvoir « avoir un impact plus important sur les marchés financiers depuis Robinhood ». Cette déclaration forte témoigne non seulement de son engagement envers la plateforme de trading, mais aussi de sa vision du futur de la finance.
Un ancien de la SEC qui connaît bien la maison
Le parcours de Dan Gallagher rend sa décision d'autant plus remarquable. Fort d'un savoir-faire significatif en tant que commissionnaire à la SEC entre 2011 et 2015, il dispose d'une connaissance approfondie du fonctionnement interne de l'institution. Cette double expertise, tant du côté régulateur que du domaine privé, lui confère une perspective unique sur les enjeux du marché financier.
Sa position actuelle chez Robinhood, combinée à son expérience passée, lui permet d'entrevoir un rôle plus stratégique dans l'évolution du secteur financier. Suggérant une volonté d'influence à long terme sur l'industrie, il a souligné :
Des retombées positives pour Robinhood
Les répercussions de cette décision se sont immédiatement fait ressentir sur les marchés. L'action HOOD de Robinhood a connu une hausse spectaculaire de 4,45% lors de la séance de vendredi, portant la capitalisation de l'entreprise à 32,4 milliards de dollars. Cette réaction positive des investisseurs témoigne de leur confiance dans la stratégie de l'entreprise et dans le maintien de Gallagher à son poste.
Plus impressionnant encore, novembre s'annonce comme le meilleur mois de l'histoire du titre, avec une progression vertigineuse de près de 55%. Bien que ces chiffres restent à confirmer avec la clôture du mois, ils illustrent la dynamique positive qui entoure actuellement Robinhood et ses perspectives de croissance.
Du côté de la SEC, la course à la succession demeure ouverte. Parmi les candidats potentiels figurent notamment Paul Atkins et Robert Stebbins, tous deux ayant également une expérience au sein de l'institution. Cette situation crée une incertitude supplémentaire quant à la future orientation du régulateur américain.
Le refus de Dan Gallagher de prendre la tête de la SEC marque un tournant significatif dans l'histoire des relations entre Wall Street et ses régulateurs. Cette décision, loin d'être anodine, illustre la montée en puissance des fintech face aux institutions traditionnelles. En choisissant de rester chez Robinhood plutôt que de diriger le gendarme de la bourse américaine, Gallagher envoie un message fort : l'innovation financière et la transformation du secteur se jouent désormais davantage du côté des acteurs privés que des régulateurs. Alors que la SEC s'apprête à tourner la page de l'ère Gensler, son futur président devra relever le défi de maintenir un équilibre délicat entre nouveauté et protection des investisseurs, dans un paysage financier en pleine mutation.